mardi 5 avril 2016

Des jours comme ça...


Le réveil sonne, et pas envie de se lever. L'impression de ne pas avoir assez dormi; La douleur déjà, les éclairs dans un bras qui  semble peser une tonne.
 Envie de rester blottie sous la couette, au chaud, à la poursuite de je ne sais quel rêve.

Secouer les enfants pour qu'ils se préparent -tout en pestant intérieurement.. à leur âge ils pourraient se lever et se préparer sans que je sois derrière eux.

 Premier café, première clope, temps gris dehors, il pleut. Envie de retourner sous la couette. La douleur est là, insistante, et je sais qu'elle ne me lâchera pas de la journée.

Ranger la maison, partir au boulot. Et enchaîner les heures.  Serrer les dents, rester calme, ne rien laisser paraître.

Gérer toute la journée l'agressivité, le stress, les problèmes des uns et des autres.

Puis attaquer la montagne de paperasse, une fois que tout le monde est parti. Et les coups de fils aux collègues, parce que c'est le seul moment où je peux le faire sans être dérangée.
 Et les heures s'accumulent.
Je ne peux même plus parler de douleur ou de fatigue.. c'est au delà de ça.

Rentrer tard. Enchaîner sur la routine, le linge à ramasser, le repas à préparer..

Et l'impression d'avoir vraiment eu une journée de merde.

Puis au final un petit détour par le blog de Christophe André.
Juste comme ça, parce que je n'ai même pas l’énergie de sortir mon tricot ou de filer un peu.

Et là je réalise...
La chance que j'ai...
 je suis vivante
 J'aime et je suis aimée
Je vais pouvoir prendre une douche chaude, m'étirer, gérer ma douleur et prendre soin de moi, et me coucher tôt.
Et  d'un seul coup, la journée que je viens de passer prend un tout autre sens.

Il y a des jours comme ça, où on apprend quelque chose....

2 commentaires:

  1. Un peu le même ressenti souvent puis je me dit qu'il faut aller de l'avant ;)

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  2. hey! une revenante! ça fait plaisir de te voir par ici.
    tu as raison, il faut avancer. mais pas en tirant trop sur la corde, et mon gros travail en ce moment est d'arriver à concilier bienveillance envers moi même et prise de recul suffisante pour ne pas devenir un caliméro. :-)

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